Apeyro’n – Le biscuit apéro qui veut valoriser l’Aveyron

Ce projet rentre dans le cadre d’une mise en situation entrepreneuriale demandée aux étudiants de la licence pro « Responsable Distribution », dispensée à la CCI Aveyron de Bourran, à Rodez.
Ils s’appellent Thomas, Jules, Théo ou encore Naomie et préparent une licence professionnelle par alternance. Dans le cadre de cette 3e année post-bac, ils ont troqué leur costume de salariés alternants pour celui d’entrepreneurs. Ils ont beau être 33 Aveyronnais à composer cette promo 2021/2022, au moment de choisir la thématique en question, la dispersion a vite laissé la place à l’adhésion : un projet qui joigne l’utile à l’agréable. L’agréable, ce sont ces incomparables moments de partage d’amitié et de convivialité autour du sacro-saint apéritif. L’utile, c’est cette volonté de défendre et de valoriser un département qui leur est cher : «Nous sommes Aveyronnais et fiers de l’être. Nous sommes très attachés à notre territoire et aux valeurs qu’il porte. Avec l’Apeyro’n, nous comptons bien le prouver !»


Apeyro’n, c’est donc le nom de ce biscuit qui va donner à tout apéritif cette saveur sucrée salée qu’il mérite. Magret fumé, persillade, jambon sec ou encore fromage Vieux Rodez, autant de plaisirs gustatifs qui vont prendre cette forme si caractéristique qu’offre le contour géographique du département de l’Aveyron. Pendant que la pâtisserie Clément acceptait d’être le partenaire technique de cette aventure, les jeunes partaient à la chasse aux euros. Apports personnels, tombola, opération commerciale…, quelque 2 500 euros ont vite constitué l’indispensable trésorerie : « Il a notamment fallu penser aux machines de fabrication, aux étiquetages et aux emballages mais aussi aux stands à implanter sur les marchés du département ». Depuis quelques semaines maintenant, un millier de paquets d’Apeyro’n ont déjà trouvé leur place sur les marchés de Rodez, Millau et Villefranche. Mais aussi dans les rayons de petites enseignes du département, à l’ECHO’ Boutique notamment. Un essai a été marqué par le collectif étudiant. Les entrepreneurs en herbe ne rêvent maintenant qu’à une chose, le transformer: « Si notre projet rime avec succès, pourquoi ne pas le voir perdurer ? Ce serait le top. » Chiche !
Texte : Cyrille Costes – Photo : Elodie Lachâtre
APEYRO’N
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