Avenga : l’aventure en nature
L’Aveyron s’apparente à un immense terrain de jeu. Fabien Martin, moniteur d’activités de pleine nature, propose un angle différent sur sa géométrie et son environnement.
Sur un terrain herbeux entre le Lot, qui glisse vers Saint-Geniez-d’Olt, et la route de Pomayrols, son « bureau » tient du manifeste. Une cabane de poche pour stocker le matériel, un salon de jardin en bois brut, une caravane : l’entreprise de Fabien Martin se fond en douceur dans l’allure préservée de ce coin d’Aveyron.
Moniteur d’activités de loisirs de plein air, le jeune homme s’est pas mal baladé, des Alpes aux Pyrénées, de l’Italie à l’Espagne, de la Lozère au Pays Basque, avant de poser ses valises dans le département. Ici, la nature toute-puissante lui a inspiré de nombreuses activités sportives et ludiques.
« Ce territoire est un terrain de jeu énorme ! On peut y faire du plein air toute l’année,avec une variété de possibilités impressionnante. » Fabien Martin partage cet immense espace à ciel ouvert avec ses clients : des touristes autant que des locaux, à qui il fait découvrir l’escalade, la via corda, le kayak ou la nage en eau vive.
« Je rassure,
j’explique,
je raconte. »
Fabien Martin
« Le côté accessibilité est primordial chez Avenga. Je rassure, j’explique et je raconte : l’histoire, la faune, la flore… Ça donne une autre image de l’activité et souvent, de grands sourires, à l’arrivée ». Le professionnel propose également des apéros-paddle « en short et t-shirt sur le lac de Castelnau » et des nuits sous la tente, suspendue dans les arbres, quelques mètres au-dessus du sol.
Et pour que les hérons, les chauves-souris, les écureuils, les chouettes continuent à faire le spectacle en toute saison, le jeune homme a développé l’idée d’une occupation temporaire des lieux.
Perchées sur les sommets de l’Aubrac ou ceux du Lévézou, au fond des Gorges du Tarn ou des canyons de la Truyère, dans l’eau ou en hauteur, ses interventions s’inscrivent toujours dans le site, son ambiance, son environnement.
« Je distille les gens pour limiter l’impact et, surtout, je leur fais naturellement passer le message, dans ma façon de les accueillir, de prendre le temps… J’ai un super outil de travail : vert et super sauvage. À moi de le préserver », s’enthousiasme Fabien Martin.
Texte : Mélisa Guendouzi
Photos : Franck Tourneret et Christelle Minisclou