BNP PARIBAS
Quatre questions à Richard Torre, directeur de territoire Aveyron Cantal
1/ Comment BNP Paribas accompagne ses clients professionnels depuis la période de confinement ?
Nous avons été proactifs sur la quasi majorité de nos clients professionnels pour faire le point avec eux afin de savoir comment nous pouvions les accompagner pendant cette période inédite.
Concrètement nous avions deux mesures majeures à proposer avec la suspension des échéances de crédit et la mise en place du PGE.
Notre rôle, chaque fois que possible, est de faire le point avec notre client sur l’ensemble des autres mesures d’accompagnement, mais également de faire un point sur la situation personnelle. En général, nous avons favorisé le plus possible la synergie avec l’expert-comptable afin de trouver ensemble la meilleure solution pour notre client commun.
Il y a une différence d’approche de notre part entre les activités qui se sont arrêtées avec un chiffre d’affaire à zéro pendant quelques mois et ceux avec une activité réduite ou quasi normale.
À titre d’exemple sur le territoire Aveyronais, environ 15 % de nos clients ont sollicité un PGE ce qui est en dessous des standards nationaux (il s’agit là certainement d’un signe de bonne santé des entreprises aveyronnaises).
2/ Que répondez-vous à ceux qui disent que les banques ne jouent pas le jeu ?
Tout d’abord, il faut savoir que tous les établissements bancaires étaient réunis avec le directeur de la banque de France de l’Aveyron pour faire un état des lieux hebdomadaire.
Autre élément important pendant cette période, chaque banque devait s’occuper de ses clients à hauteur de son partenariat afin de ne pas se livrer une concurrence inopportune pendant cette période difficile.
Je dois dire que sur mon périmètre, il n’y a eu aucun soucis à ce niveau-là et que chacun est resté dans son rôle et s’est focalisé sur l’accompagnement de ses clients.
Pour ce qui est de BNP Paribas, les équipes se sont fortement mobilisées auprès de nos clients pendant la période la plus compliquée et le retour des clients est particulièrement positif.
Les agences n’ont jamais fermé et même si avec le confinement nous avons adapté notre modèle, les clients étaient suivis à distance la plupart du temps ce qui a permis d’avoir une continuité de service et d’information.
Nous avons joué un rôle de conseil auprès de nos clients car le PGE n’est pas une subvention mais une avance sur 12 mois. Au bout de ces 12 mois soit l’avance sera remboursée par le client qui le souhaite et qui en a la possibilité en terme de trésorerie, soit nous transformerons l’avance en crédit amortissable sur une durée à définir avec le client. Notre rôle était de trouver l’équilibre entre le besoin de trésorerie pour passer le moment difficile et la capacité de l’entreprise d’absorber cette avance dans 12 mois.
3/ Et aujourd’hui ?
Nous poursuivons notre accompagnement avec des clients qui maîtrisent mieux l’impact de la crise sanitaire et qui sont plus à même de définir leur besoin.
Nous allons continuer de contacter nos clients pour faire un point de fin de saison touristique avec certainement des nouvelles demandes de PGE (possible jusqu’à fin décembre), des deuxièmes tranches pour ceux qui n’ont pas utilisé le plafond et pourquoi pas, de bonnes nouvelles pour certains.
4/ Que conseillez-vous aux professionnels vis-à-vis de leur banque ?
Prendre contact avec son conseiller pour faire un point suite à la saison estivale afin de déterminer les besoins d’accompagnement.
Crédit Photo : Fred Garrigues
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