Crossfit Camp fire – Du cœur à l’ouvrage
A 23 ans, le jeune Marseillais Nathan Delaubert a vu sa vie basculer. Pour survivre, il a dû modifier ses plans de carrière. L’occasion de découvrir le crossfit, sport à haute intensité. Il est aujourd’hui le coach sportif qui gère Crossfit Camp Fire, salle qu’il a reprise en novembre dernier.
« Nathan, si tu veux survivre, il va te falloir muscler ton cœur ». A 23 ans, la vie de Nathan Delaubert, jeune Marseillais forcément fan de l’OM, venait de basculer. Finies les journées de barman passées à servir spiritueux et cocktails, bienvenue à ces séances multisports passées à soulever de la fonte, à enchaîner les agrès et à avaler les kilomètres en se réservant des séances de fractionnés sur des vélos d’appartement. Nathan venait de découvrir le crossfit, plus qu’une simple obligation vitale, une véritable révélation. Un coup de foudre rapidement doublé des premiers progrès en terme de santé, il n’en fallait pas davantage pour faire du jeune Nathan un futur coach sportif : « Le crossfit m’avait sauvé la vie. J’ai tenu à lui rendre tout ce qu’il m’avait apporté, tant sur un plan médical que personnel ».
Un an plus tard, le voilà embauché par la salle de sport lui permettant de valider sa formation de coach suivie au CREPS d’Aix-en-Provence. Mais en pleine pandémie – qui a fait beaucoup de mal aux salles de sport -, Nathan Delaubert apprend que celle d’Onet-le-Château est en vente : il fonce en Aveyron et depuis un an, pilote Crossfit Camp Fire.
En seulement quelques mois, il a déjà tout changé. Ou presque. « Je suis l’apôtre d’un crossfit santé plutôt que d’un crossfit purement performance. Le crossfit a changé ma vie, j’ai maintenant envie de changer la vie des autres. Le crossfit n’est pas qu’un sport, c’est avant tout un état d’esprit. Mon objectif est d’être un éducateur qui apprenne à mieux se nourrir et mieux vivre, histoire d’être plus performant au quotidien. » Le jeune chef d’entreprise ne compte pas ses heures. Il travaille toute la semaine jusqu’à 21h, ainsi que le samedi matin, pour coacher une clientèle majoritairement féminine.
Texte : Cyrille Costes – Photos : Franck Tourneret