La Borderie de Soulages – Les bons fromages de chèvre de Virginie et Nicolas
Virginie et Nicolas Thévenet dorlotent leurs chèvres, sur un vaste terrain partagé entre forêts et tapis de prairies, à La Borderie de Soulages, commune du Vibal.
Leurs débuts dans l’agriculture n’ont pas été prémédités. Avant 2016, Nicolas était commercial ; et Virginie, une maman dévouée. C’est l’arrivée d’une biquette chez eux, recrutée pour tondre la pelouse, qui les a fait chavirer vers le monde paysan. « Cette chèvre était pleine et on s’est amusé à faire des fromages avec l’excédent de lait », raconte le couple, aujourd’hui installé dans un corps de ferme à La Borderie de Soulages, un coin de Lévézou à mi-chemin entre Arques et Le Vibal.
Leurs débuts dans l’agriculture n’ont pas été prémédités. Avant 2016, Nicolas était commercial ; et Virginie, une maman dévouée. C’est l’arrivée d’une biquette chez eux, recrutée pour tondre la pelouse, qui les a fait chavirer vers le monde paysan. « Cette chèvre était pleine et on s’est amusé à faire des fromages avec l’excédent de lait », raconte le couple, aujourd’hui installé dans un corps de ferme à La Borderie de Soulages, un coin de Lévézou à mi-chemin entre Arques et Le Vibal.
Sur ce domaine inhabité pendant une dizaine d’années, où la nature avait repris ses droits – « les voisins nous ont montré des photos de biches qui avaient pris l’habitude de s’y promener »– Nicolas et Virginie élèvent désormais une quarantaine de chèvres. Un troupeau qui compose quotidiennement son menu sur les 2,5 hectares de forêt et les 4,5 hectares de prés que compte l’exploitation. « C’est juste assez pour pâturer », font remarquer les éleveurs, « Nous achetons du foin à nos voisins agriculteurs pour compléter leur alimentation et garder le terroir qui fait partie du goût du fromage ».
Tous les ans, après les premières naissances, qui interviennent à la fin du mois de février, Nicolas et Virginie démarrent en effet la production de cabécous, tomettes, bûches et fromages blancs aromatisés, qu’ils vendent aux restaurants et supérettes locaux, ainsi que sur les marchés de Millau, Salles-Curan et La Primaube.
Texte : Mélisa Guendouzi – Photos : Fred Garrigues