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Articles Ouest Aveyron

La Ferme de Marcelline – De la banque à l’élevage

27 mars 2018Atout Aveyron9117 vues
A la Ferme de Marcelline, Grégory Fort a troqué son costume de conseiller à la Caisse d’Epargne pour des bottes, juché sur un tracteur. Une reconversion réussie pour cet Aveyronnais qui a fini par céder à l’appel de la terre… et des racines.

Il est des héritages familiaux qui prennent leur temps pour mûrir, qui prennent des détours insoupçonnés avant de s’épanouir. C’est l’histoire de Grégory Fort, 4e génération d’une famille travaillant la terre et qui s’est lancé lui aussi il y a une dizaine d’années, sur la trace de ses ancêtres. La Ferme de Marcelline : son entreprise porte le prénom de l’arrière grand-mère, arrivée en 1985 à La Bastide-l’Evêque aux portes de Villefranche-de-Rouergue. Cette dernière s’engage dans la ferme, tandis que son mari tient une forge, reprise ensuite par le fils Georges dont l’épouse Anna va gérer la culture et l’élevage sur six hectares. A la troisième génération, Jean-Claude, ingénieur agronome, poursuit l’exploitation sur 13 hectares tout en travaillant au sein de la coopérative Unicor. « Au départ, je n’avais pas prévu de reprendre l’exploitation », assure Grégory Fort.


« J’étais attiré par le commerce et le sport. » Le jeune Aveyronnais empoche une licence en STAPS et intègre l’école de commerce IDRAC à Lyon, en alternance dans une agence événementielle sportive. Il y est embauché en 2002, à Toulouse. Un job trépidant et international : « J’ai fait tous les événements sportifs d’Europe ! Je vendais des voyages autour des événements sportifs. » C’est lors d’un tournoi à Dublin qu’il rencontre une DRH de la Caisse d’Epargne, laquelle recherchait à recruter des commerciaux. Aspirant à une vie de famille plus stable, Grégory est recruté à l’agence de Montastruc en 2005, puis rentre à Villefranche-de-Rouergue où il collabore à la quincaillerie de son beau-frère Soviferm pendant un an, avant de réintégrer la Caisse d’Epargne à Rodez en 2007. A l’accueil puis en charge des comptes professionnels, le jeune homme se lance en parallèle dans la ferme familiale, le week-end, coaché par son père qui prend alors sa retraite.

C’est il y a deux ans, lorsque son épouse termine son congé parental, que le choix de reprendre l’exploitation en activité principale s’est imposé. « Un choix familial », précise Grégory Fort, papa de trois enfants. L’ancien banquier diversifie la production : outre les bovins, il monte un atelier de poulets fermiers. « J’ai travaillé avec la coopérative Qualisol, ce qui me permet de valoriser et de garder les poulets et les bovins en vente directe. »
La vente directe, un vrai défi pour l’agriculteur : « il faut savoir bien élever, et bien vendre ! » Un duo de compétences qui sied parfaitement à notre reconverti, commercial dans l’âme et dont le sens relationnel s’est développé lors de ses expériences professionnelles précédentes. « Travailler dans une banque a été très formateur sur la méthodologie, la gestion, la commercialisation », reconnaît-il. Car il fait bien deux métiers en un !

« Je n’aime pas forcément rester sur un tracteur toute la journée, j’aime valoriser mes produits », assure Grégory Fort, qui est aujourd’hui à la tête d’un troupeau de 45 limousines et qui réalise trois élevages de poulets par an. Il effectue lui-même les livraisons en direct, jusqu’à Rodez.
Ses valeurs ? « Le bien-être animal, en travaillant avec des huiles essentielles pour diminuer le stress ; la qualité des produits, que me permet la petite taille de l’exploitation… » Quelques projets dans un coin de la tête : ouvrir un second bâtiment volaille, être plus présent sur les réseaux sociaux pour se faire connaître. Et ne rien lâcher sur la qualité, lui qui a pour slogan « Éleveur de saveurs. » « Le meilleur compliment qu’on puisse faire sur mes produits, c’est : les enfants ont fini toute leur assiette ! » sourit l’exploitant de la Ferme de Marcelline.

                                                                                                                                                                       Texte : Agnès d’Armagnac

                                                                                                                                                                     Photos : Franck Tourneret

La ferme de Marcelline

Puech Landes – 12220 La Bastide l’Evêque

Tél : 06 81 21 54 66

lafermedemarcelline@gmail.com

Site internet : www.lafermedemarcelline.fr

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