L’Acadanse – Laurène Bertrand
Plus qu’une école de danse
En septembre dernier Laurène Bertrand a poussé les murs de son école de danse pour créer son propre studio.
L’Acadanse s’est installée rue de l’Egalité à Millau avec un plateau de 400 m2. Les miroirs s’alignent le long des planchers de deux belles salles de danse. Une école toute neuve et lumineuse qui se compose également de trois vestiaires et même d’une salle de devoirs pour que les jeunes danseurs et danseuses puissent travailler confortablement en sortant des cours avant d’enfiler leurs tenues pour danser.
Laurène Bertrand enseigne depuis maintenant 10 ans, d’abord à Saint- Chély jusqu’à ce qu’elle monte L’Acadanse à Millau en 2020. « Je me suis sentie prête à relever le challenge d’entreprendre et de créer une école qui me ressemble ». L’Acadanse c’est une école résolument ancrée dans le modern jazz mais où l’on peut également apprendre la street dance ou la danse classique. Laurène Bertrand surprend par son dynamisme et sa créativité et a su créer autour d’elle la grande famille de L’Acadanse qui compte aujourd’hui pas moins de 170 élèves dont 150 enfants.
L’école est ancrée dans son territoire et participe notamment aux animations de la ville comme la Belle de Millau, les festival des Templiers et Bonheur d’Hiver, ou encore le défilé urbain de l’Office du commerce et de l’artisanat. Chaque année les élèves de L’Acadanse enflamment la scène du théâtre de la Maison du Peuple avec un spectacle toujours plus créatif et plein d’énergie. En juin 2024 le spectacle de fin d’année sera d’ailleurs présenté sur trois soirées, du 26 au 28 juin.
Nouveau en 2024, L’Acadanse proposera deux stages d’été de quatre jours pendant la dernière quinzaine de juillet, pour enfants et pour ados : « De la danse mais pas seulement. Il y aura des activités autour de l’art et du sport, et un projet de création vidéo pour les ados. »
Jusqu’à maintenant Laurène Bertrand est seule à enseigner mais elle souhaiterait créer une équipe pédagogique pour que L’Acadanse devienne une école pluridisciplinaire. « J’aimerais que les élèves puissent être éveillés à d’autres arts pour que cela vienne nourrir leur danse ».
Texte et photo : Marion Bargès