Le Café du Marché – Bientôt des ateliers de torréfaction

De l’agriculture à la torréfaction, la poigne de Marie-Christine Navarro et son sens des affaires ont fait du Café du Marché une marque de renom à Rodez, pour la qualité de son café torréfié 100% aveyronnais.

Marie-Christine Navarro découvre l’univers du café en 2008 alors qu’elle est agricultrice et commercialise sur les marchés de la viande de chèvre et de chevreau. A 42 ans, elle fait la connaissance d’un torréfacteur qui va la former à sa nouvelle passion. « La légende raconte que ce sont des chèvres qui ont découvert le café en Éthiopie en mangeant des baies par hasard. Le berger a expérimenté de les faire griller, la torréfaction est née ainsi. Moi aussi c’est grâce aux chèvres que j’ai découvert le café ! »

En six mois, elle devient torréfactrice et rencontre son importatrice. En 2010, elle crée son entreprise Le Café du Marché et dès 2014, sa fille Caroline Frayssines la rejoint pour ouvrir leur boutique. « Je suis très admirative du parcours de ma mère, commerçante dans l’âme. On se complète bien et on prend les décisions ensemble ». En 2020, Marie- Christine embauche Juan Gonzalez, un torréfacteur colombien, pour proposer à ses clients des cafés grands crus:un coup de poker puisqu’ils ne se sont encore jamais rencontrés avant l’embauche !

Le succès est au rendez-vous, et elles envisagent de développer courant 2023 des ateliers de torréfaction dans leur nouveau laboratoire pour mettre en valeur le métier de torréfacteur. « Le produit est de qualité si on a un bon torréfacteur, et aujourd’hui le consommateur veut voir ce qu’il déguste. C’est pour cela que nous allons proposer des ateliers découverte du monde du café adressés aux particuliers et aux professionnels ».

Pour la mère et la fille, Le Café du Marché restera une entreprise familiale où chacun a son rôle à jouer : « Notre philosophie c’est de garder un esprit de famille et de faire primer les relations humaines. Nous sommes des artisans torréfacteurs, et aveyronnais de surcroît ! » conclut Marie-Christine en riant.

Texte : Julie Bonnemoy – Photos : Franck Tourneret