Matthieu Bonnecuelle – Le BMX, ou la rencontre du sportif et de l’artistique
Pour le présenter, on pourrait dire qu’il a fini quatrième aux Championnats du Monde de BMX flat à Montpellier en 2021. Mais le trentenaire castonétois est bien plus que ça : sportif de haut niveau, artiste, circassien, musicien… Découvrez avec lui le « flat », une branche du BMX freestyle qui se pratique sur sol plat et consiste en la réalisation de figures à la fois sportives et artistiques.
Comment es-tu tombé dans le BMX ?
J’ai découvert le flat dans des clips et magazines. J’avais 11 ans, et je venais de trouver ce que je voulais faire. J’ai appris seul, en m’entraînant tous les jours. Mon père m’a beaucoup soutenu ; nous avons créé l’association « Onet BMX flat » pour faire vivre la discipline et organiser des événements, jusqu’à recevoir la « Ninja Spin » à Onet-le-Château en 2011, une manche des Championnats du monde non-officiels.
Tu as ensuite fait toi-même de la compétition.
J’ai commencé depuis l’Aveyron, mais j’ai vraiment repris l’entraînement au moment où le BMX flat arrivait dans les structures officielles. Je suis entré en sélection nationale à la Fédération Française de cyclisme pour participer au circuit mondial au FISE à Montpellier, mais aussi en Chine, à Abou Dhabi… J’ai été sportif de haut niveau durant quelques années, avant de m’épanouir dans d’autres démarches.
Vers le cirque notamment…
Oui, car je me suis rendu compte que je faisais de la compétition davantage pour le spectacle que pour le palmarès. J’ai fait une école professionnelle de cirque à Toulouse avant d’intégrer la compagnie « Cirque Exalté » avec laquelle nous avons créé le spectacle sous chapiteau « Foutoir Céleste » dans lequel je fais du vélo acrobatique. Je continue aussi à faire quelques shows sportifs dans le sud-ouest avec « Bike Art ». Le spectacle et la compétition ont des points communs, comme l’importance de la préparation mentale et la performance publique : tu es là pour donner quelque chose. Finalement, ce qui m’anime, c’est le mouvement.
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Texte : Charlotte Izzo – Photos : Valentin Izzo