Somn’en bulle – La tête dans les étoiles
Henri Schiltz proposent depuis avril l’expérience insolite de dormir dans une bulle. Pour les visiteurs, un moment champêtre plein de magie. Pour le jeune couple d’architectes originaire de Provence, une aventure entrepreneuriale qui s’enracine en terre aveyronnaise.
A deux pas du village enchanteur de Najac, imaginez : allongés dans un lit douillet, le regard perdu dans la voie lactée au-dessus de vous, entourés de feuillages. Une expérience : voilà ce que souhaite offrir à ses clients Amandine Schiltz, qui a posé ses bagages dans ce joli coin de l’Aveyron il y a un an, avec son mari Henri et leur petite fille. C’est en ayant vécu elle-même une nuit magique dans une bulle en Provence – « Une révélation » dira-t-elle – que l’idée a éclos.
Amandine et Henri, originaires du sud-est de la France, tous deux passés par l’Ecole d’architecture de Marseille, ont d’abord bourlingué : un tour du monde après leurs études, quatre ans en Thaïlande où ils ont travaillé comme architectes et dans le management d’un hôtel de luxe (pour elle).
C’est un coup de coeur pour la région de Najac qui a incité le couple à s’installer près du village, tout en rachetant une entreprise de bulles lotoise qui fermait à Cabrerets, avec la mère d’Amandine, Annie Bonvin. Quatre bulles dans le Lot, quatre bulles en Aveyron : la saison est ouverte depuis avril dernier. « Nous sommes en pleine forêt, l’Aveyron coule à 1,5 km », s’enthousiasme la jeune femme, au dynamisme conquérant. Jusqu’en octobre, on peut dormir la tête dans les étoiles, et profiter de produits locaux de qualité pour le diner et le petit-déjeuner : à Najac, les bulles attirent leurs premiers clients, qui apprécient « un temps de pause » plein de poésie. Une belle aventure pour ce couple très complémentaire, elle très à l’aise dans le contact et soucieuse de « prendre soin de l’autre », lui « plus réservé », expert dans l’installation technique. Mais un seul message : « venez buller ! »