Stanley Aubert, cet icone de la solidari…thé

A 31 ans, ce Guyanais d’origine mène à Rodez une double vie. Chef de quai chez un transporteur local la nuit, il passe ses journées à développer un projet qui lui tient tant à cœur. Rencontre avec un jeune homme empli d’empathie et de projets.
De cette Guyane qui l’a vu naître et grandir, il manque tant de choses à Stanley Aubert. Sa famille, ses amis et ces degrés qui séparent la métropole de l’outre-mer. Ne comptez pourtant pas sur ce jeune homme passionné de sport et de nature pour se plaindre. A l’Université Paul-Sabatier, il a décroché une licence de management du sport qui donnait suite à son IUT de commerce. Toujours à Toulouse, il a croisé la route d’Emilie, cette Sébazacoise aujourd’hui devenue sa compagne et la maman de Nolan, 3 ans au compteur. Le bonheur partagé se vit donc aujourd’hui à 3 mais pas question pour autant de la jouer égoïste. La vie de Stanley Aubert s’écrit en effet autour des notions de partage, de solidarité et d’ouverture vers l’extérieur. Bref, vous l’aurez compris, le Guyanais prend son pied en tendant sa main aux autres. Histoire de faire partager au plus grand nombre ses savoir-faire et son savoir-être. Ses savoir-faire, ils ont longtemps été surtout sportifs : «Dans tous les clubs de foot où je suis passé, en Guyane comme en Métropole, je me suis investi sans compter dans des missions d’initiateur et d’éducateur ». Son savoir-être a toujours été lié à la notion d’entreprendre : « J’ai beau avoir été diplômé, j’ai beaucoup appris par moi-même. En lisant, en observant, en réfléchissant, en notant des idées sur des fiches… ». Un état d’esprit de véritable entrepreneur en puissance : « J’ai toujours eu des idées, j’ai toujours su que je porterai un projet. Mais je suis longtemps resté dans le flou ». Restait à trouver cette petite flamme pour faire des idées un projet concret. Cette flamme, c’est Aubert Junior, alias Nolan, qui allait la provoquer. Notamment lors des repas de famille, le petit jouait les vedettes en imitant les grands en train de distribuer les tasses de café et autres thés. La marque Les thés de Nono était née : « Le thé est la 2e boisson la plus consommée dans le monde. Le challenge était intéressant à relever ». Surtout que ce challenge, Stanley Aubert va le doubler d’un autre pari.

Pas question de se contenter de proposer une gamme pour le moins diversifiée de thés, tisanes et autres infusions 100% naturels, issus de l’agriculture biologique et cultivés de manière équitable et responsable. Non, le jeune entrepreneur veut aussi s’inscrire dans une cause qui lui ressemble. Une bonne cause : «J’ai toujours été un ardent défenseur des nobles causes et la défense de la gent féminine en est une. Nous avons créé un cagnotte alimentée par une part de 50 cts prélevés sur chacune de nos ventes faites auprès de nos clients, particuliers comme professionnels ». Quelque chose nous dit que les femmes ne seront bientôt plus les seules à bénéficier de la générosité et de la solidarité de Stanley Aubert. A travers l’amour porté au petit Nolan, c’est en effet la petite enfance en général qui est l’autre priorité de ce jeune trentenaire, véritable icône devenu une incarnation de ce que l’on appelle la bienfaisance.
Texte : Cyrille Costes
Photos : Fred Garrigues
« Les thés de Nono »
2 avenue de Leront – 12 510 Olemps
Tél. 06 70 34 95 30
www.lesthesdenono.fr
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