Camp’Danse
Des cours de danse pour faire le show

À Druelle, les cours de danse de Dorian Campos font carton plein pour la troisième saison consécutive.
Sa recette : une association ouverte à toutes et tous, un esprit décomplexé, du partage et de beaux spectacles de fin d’année.
Aujourd’hui, ses plus jeunes élèves ont quatre ans – l’âge auquel il a lui-même commencé la danse, n’arrêtant (presque) plus depuis, de la formation pré-professionnelle jusqu’à son expérience comme danseur dans une compagnie.
Mais Dorian a aussi construit son avenir vers une deuxième voie : l’architecture d’intérieur, dont il a fait son métier.
« Ces deux domaines se rejoignent sur de nombreux points, mais il y avait moins de sécurité professionnelle dans le milieu artistique, alors j’ai mis entre parenthèses. » S’il travaille toujours aux Maisons Halle, la danse a aussi fini par le rattraper : « Cela me manquait trop, je cherchais comment réunir les deux dans ma vie ».
La pandémie passée en 2022, avec l’opportunité d’utiliser la salle des fêtes inutilisée de la commune de Druelle pour proposer des cours, l’élan est créé. Dorian fonde son association, Camp’Danse : 50 inscrits dès la première rentrée, 120 trois ans plus tard. « Je me suis retrouvé avec un mélange de personnalités et de niveaux ; tout le monde s’est investi, ça a créé une alchimie et ça a marché. »
Son style de prédilection et sa philosophie lui viennent à la fois de ses influences et d’un parcours qui a su sortir de la bulle de la danse :
« J’ai choisi le street jazz car je ne voulais pas donner de cours académiques. J’ai grandi avec les clips du Hit Machine ou la Star Academy, et c’est un peu ce que je propose ici : on danse, on s’éclate, on fait le show comme à la télé. Ce n’est pas grave si la technique n’est pas parfaite ; on s’amuse avant tout, sans se juger. La danse n’est pas réservée à une élite ou limitée aux disciplines académiques. On est là pour le plaisir. »
Chaque saison, le jeune homme propose un véritable spectacle de fin d’année, s’amusant à revisiter des histoires et à mélanger les styles pour toucher toutes les générations. Après l’univers de la télévision et Cléopâtre (jouée devant 700 personnes !), il s’attaque cette année à la comédie musicale « Annie », en souvenir d’une cassette tant de fois regardée enfant, chez sa grand-mère. Une relecture 2.0 à découvrir le 7 juin 2025 à la salle des fêtes de Druelle.























