Christian Teyssedre

En attendant, le maire de Rodez et président de Rodez Agglomération Christian Teyssèdre nous en dit un peu plus sur ces halles tant attendues par les Ruthénoises et Ruthénois.

Pouvez-vous nous décrire les futures halles ?
Implantées au cœur de Rodez, elles seront reconnaissables à leur architecture style Baltard. Nous saluons d’ailleurs l’excellent travail des architectes, dont plusieurs sont d’origine aveyronnaise. Elles feront presque mille mètres carrés, pour quatorze étals et une panoplie complète de produits alimentaires : boulangerie-pâtisserie, fromagerie, fruits et légumes, poissonnerie, boucherie, charcuterie, traiteurs, caviste et épicerie. Elles seront donc à la fois un lieu d’approvisionnement en produits de qualité qui renforcera l’attractivité commerciale du centre-ville de Rodez, et un lieu de vie et de convivialité. On pourra en effet profiter de mange-debout en intérieur et en extérieur pour déguster sur place des produits frais du traiteur, ou boire un verre. Et ce, du mardi au dimanche matin !

Historiquement, les halles sont un espace central pour les villes. C’est exact, et c’est pourquoi elles manquaient tant à la ville de Rodez depuis la fin de la Première guerre mondiale. L’emplacement que nous avons choisi est très symbolique, puisqu’elles sont construites là où se tenaient déjà les halles historiques et le forum romain ; il y a un véritable sens à leur implantation ici. Et cela ajoutera encore à la synergie des équipements structurants à cet endroit de la ville : la mairie, l’office du tourisme, les musées Fenaille et Denys-Puech, la médiathèque-ludothèque, et bientôt, la maison de santé. Un nouveau centre névralgique, pour les Ruthénoises et Ruthénois comme pour les touristes pour qui les Halles seront un lieu de passage incontournable.

Comment ont été sélectionnés les détaillants et étaliers ?
Le projet des Halles émane d’un véritable besoin, puisque des études avaient révélé que 70 % des achats alimentaires étaient faits à l’extérieur de Rodez. Le choix des corps de métier a donc été étudié pour répondre à ces manques en cœur de ville, sans toutefois menacer les commerces et restaurants existants. Suite à cette étude, un appel à candidatures a été lancé et un jury constitué en Conseil municipal a permis de sélectionner les détaillants.

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