Abbaye de Sylvanès – Une nouvelle page d’histoire pour 2025

On ne présente plus cette abbaye cistercienne devenue haut lieu patrimonial et culturel aveyronnais, qui brille notamment chaque été par son festival « Musiques Sacrées Musiques du monde ». Michel Wolkowitsky, son directeur emblématique, nous parle du grand projet 2025 et des enjeux territoriaux qu’il recouvre.
En 2025, l’Abbaye fêtera 50 ans de renaissance ; vous étiez là dès le début.
Oui : elle est l’engagement, la mission de ma vie. Dès l’origine, il a été question de bâtir un projet culturel, artistique et éducatif, pour en faire un lieu spirituel au sens large : ce qui élève l’homme. En 2015, l’obtention du label de renommée européenne « Centre culturel de rencontre » nous a distingués dans ce sens. Nous sommes aussi « Grand site d’Occitanie ». Ces deux reconnaissances de prestige nous ont incités à répondre à leurs exigences.

Crédit photo : Antoine Dufour Architectes
En quoi consiste le projet ?
En un programme de restaurations et d’équipements dont la principale vocation est d’améliorer la qualité de l’accueil des publics : zone d’information touristique, salle d’activités multimédia, librairie, parking, espaces verts… Le concours européen pour la conception du bâtiment a été remporté par le cabinet Antoine Dufour.Son architecture de bois, pierre et verre, est pensée pour se mettre au service du bâtiment cistercien, dans la même veine d’humilité.
Qui en sont les différents acteurs ?
Bien que l’abbaye soit propriété de Sylvanès, c’est la Communauté de communes qui portera la maîtrise d’ouvrage. L’enveloppe prévisionnelle de 4.550.000€ bénéficie également du soutien des conseils départementaux et régionaux, de la DRAC et de fonds européens. Quant à l’Association de l’Abbaye, elle a créé un fonds de dotation. L’ensemble de l’économie locale sera stimulée dès le début des travaux en 2024 ; les enjeux en termes d’attractivité touristique, de rayonnement et de vie du territoire sont conséquents.

Crédit photo : Antoine Dufour Architectes
Photo de portrait : Fred Garrigues