Marie-Hélène Cadars – Un accueil pour se ressourcer à l’école d’Hildegarde

Au cœur de sa ferme bio, Marie-Hélène Cadars offre des séjours au calme et un accompagnement inspiré de la pensée visionnaire d’Hildegarde de Bingen.

Hildegarde de Bingen était une abbesse, guérisseuse, naturaliste, musicienne du Moyen-Age, aux dons exceptionnels et dont les écrits inspirent encore aujourd’hui nos contemporains. C’est la rencontre avec Hildegarde qui a profondément transformé la vie de Marie-Hélène Cadars. A 10 minutes de Baraqueville, cette dernière a repris la ferme familiale il y a 25 ans, y créant une ferme auberge et des cultures bio.

« J’ai connu cette sainte en 2000, qui relate de la source de la vie dans toute la création, qui explique notre constitution psychique et spirituelle et atteste de l’interaction entre le terrestre et le spirituel», explique Marie-Hélène Cadars. C’est après être tombée malade il y a sept ans, accablée par la charge de travail à la ferme, que cette dernière a trouvé dans les écrits de Hildegarde les mots qui l’ont aidée à recentrer sa vie autour de la quiétude tant recherchée.

Inspirée par cette renaissance, elle décide d’ouvrir en 2021 un centre de ressourcement sur sa ferme, proposant journées thématiques liées à l’enseignement d’Hildegarde (notamment sur la médecine) et retraites. « Les gens trouvent ici de la tranquillité. Ils viennent souvent chercher une réponse à un problème existentiel. Je les écoute et leur propose une lecture de vie, qui puisse les éclairer sur leur situation. » Une « écoute particulière, intérieure», que pratique la conseillère qui concocte aussi les repas à la ferme avec les aliments préconisés par Hildegarde, du potager bio. Brebis et ânesse font aussi partie du paysage, et même du soin, par la caresse.

Sourire lumineux et voix douce, Marie-Hélène Cadars n’aspire qu’à une chose : « Approfondir cet accueil » et continuer à faire découvrir « le vaste univers de l’homme ». Le mot de la fin, qu’elle chérit, sera celui d’Hildegarde : « Le corps est l’instrument de l’âme où l’esprit vient faire ses gammes. »

Texte : Agnès d’Armagnac – Photo : Fred Garrigues